Bienvenue à Rognonas

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Détails Vitraux textes

Les vitraux de l'église St Pierre à Rognonas 

Face à l'entrée principale

01 - Saint Pierre, (10-64) Saint Patron de notre église. Il possède 2 clés : l’une en or, céleste, l’autre en argent, terrestre. Il a ainsi la possibilité d’ouvrir les portes du paradis.  

Saint Pierre possède deux clés : l'une en or, céleste, l'autre en argent, terrestre. Il a ainsi la capacité d'ouvrir et de fermer les portes du Paradis.

Il serait né vraisemblablement au tournant du Ier siècle av. J.-C. et serait mort selon la tradition chrétienne vers 64-70 à Rome. Les historiens soulignent le caractère très incertain de la date et des circonstances de sa mort. Pierre est toujours cité en premier de la liste des douze apôtres.

Pierre manifeste sa foi envers le Christ au nom de tous les disciples.

Jésus lui a déclaré solennellement : «Je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux

A droite, en descendant l’allée latérale 

02 - Saint Louis de Gonzague, (1568-1591) prononce ses premiers vœux à l'âge de 19 ans, et commence ensuite, au collège romain, ses études universitaires. Une épidémie de peste se déclarant à Rome, les jésuites du collège se mettent au service des malades. Un témoin se souvient avoir vu Louis de Gonzague, surmontant un dégoût personnel, porter un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital. Il est lui-même atteint par la peste et en meurt à l’âge de 23 ans seulement.

Saint Louis de Gonzague (en italien San Luigi Gonzaga) né à Castiglione delle Stiviere le 9 mars 1568 est un étudiant jésuite mort au service des pestiférés à Rome 21 juin 1591 et reconnu saint par l'Église catholique.

Il est le fils, premier-né, de Ferdinand Ier Gonzague (1544-1586), seigneur puis marquis de Castiglione (sous la République de Venise aujourd'hui, province de Lombardie en Italie) et de Marta Tana de Santena (1550-1605) et l'aîné d'une famille de dix enfants. Sa mère prend un soin particulier de son éducation religieuse.

Sa vocation religieuse arrivant à maturité, le 2 novembre 1585 il renonce à ses droits héréditaires au marquisat de Mantoue et part pour Rome. Son père, d’abord opposé à cette vocation religieuse, l’acceptera plus tard.

Par l'entremise du comte d'Olivarès, ambassadeur d'Espagne auprès du Saint-Siège, il est présenté au pape Sixte Quint qui lui donne sa bénédiction le 23 novembre 1585. Deux jours plus tard il entre au noviciat de Saint-André du Quirinal.

Louis de Gonzague passe six ans à Rome. Il prononce ses premiers vœux le 25 novembre 1587 à l'âge de 19 ans, et commence ensuite, au collège romain ses études universitaires

En 1591, une épidémie de peste se déclarant à Rome, les jésuites du collège romain se mettent au service des malades. Un témoin se souvient avoir vu Louis de Gonzague, surmontant un dégoût personnel, porter un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital. Il est lui-même atteint par la peste et en meurt le 21 juin 1591, âgé de seulement vingt-trois ans.

Béatifié le 12 mai 1604, lors d'un synode à Mantoue, par le pape Clément VIII il est canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII. Liturgiquement saint Louis de Gonzague est commémoré le 21 juin. Il est le saint patron de la jeunesse catholique. Et en 1991, le pape Jean Paul II le déclare saint patron des personnes atteintes du SIDA.

03 - Saint Joseph, (dates de naissance et de mort inconnues) est l’époux de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ. Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant.

Il est l’époux de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ. Saint Joseph est un personnage du Nouveau Testament.  C'est un lointain descendant d'Abraham et du roi David. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Dès lors, il épouse Marie et, acceptant l'enfant, il devient le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David.

Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l'archange Gabriel.

Il est indiqué qu'il est « charpentier », sans que l'on sache s'il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d'homme sage »

Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus est âgé de douze ans .

La tradition chrétienne en a déduit qu'il était mort avant que Jésus n'entre dans la vie publique.

Reconnu comme "saint" par l'ensemble de la tradition chrétienne, il est liturgiquement fêté le 19 mars dans certaines Églises, ou localement le 1er mai, en tant que saint patron des travailleurs manuels

04 - Saint Eloi ,(588-660) orfèvre, est monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert 1er avant d’être élu évêque de Noyon. Il fait construire un grand nombre de monastères et fabrique aussi beaucoup de pièces d’orfèvrerie en l’honneur des saints avec un art et une beauté remarquables.

Né en Limousin, l’orfèvre Eloi devient monétaire de Clotaire II, puis trésorier de Dagobert 1er avant d’être élu évêque de Noyon (641)

Il fait construire un grand nombre de monastères et fabrique aussi beaucoup de pièces d’orfèvrerie en l’honneur des saints avec un art et une beauté remarquables.

Élevé au siège épiscopal de Noyon et Tournai, il met tout son zèle à sa mission apostolique.

Un siècle après sa mort, son nom figure au martyrologe et, au Moyen-âge, maintes corporations le prennent pour patron, notamment celles des orfèvres, des joailliers et des doreurs qui veulent honorer leur ancien collègue, mais encore celles des gens qui travaillent de moins nobles métaux comme les serruriers et les quincailliers.

05 - Le Purgatoire , est un lieu de purification pour les défunts morts en état de grâce qui n’ont pas encore atteint la perfection qu’exige la vision béatifique

Lieu, état de purification temporaire pour les défunts morts en état de grâce, mais qui n'ont pas encore atteint la perfection qu'exige la vision béatifique.

« Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, c'est-à-dire avec des résistances à l'amour de Dieu, bien qu’assurés de leur salut éternel, obtiennent après leur mort un temps de purification qui les libèrent complètement du mal.

Ainsi ils obtiennent la Sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du Ciel »

06 - Le Saint Curé d'Ars , Le Saint Curé d’Ars  (1786-1859) de son nom Jean-Marie Vianney, d’ Ars-sur-Formans (Ain), réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat et prend soin des plus pauvres. Sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur.  On le voit célébrant une messe.

Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents.

Il se confesse pour la première fois  au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra en 1794, l’absolution d’un prêtre clandestin (en 1794, la Révolution fait rage dans le Lyonnais et les cloches se taisent).

Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully.

Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : "La Providence" et prend soin des plus pauvres.

Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour.

Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme "prisonnier du confessionnal".

Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.

Au-dessus de la porte d’entrée de droite 

07 - Saint Ferdinand , Saint Ferdinand (1198-1252)  roi de Léon et de Castille (Espagne) se soucie de lutter contre les hérésies et de faire perdre du terrain à l'Islam qui, depuis plusieurs siècles, asservit l’Espagne. Peu à peu, il repousse vers l'extrême sud de l'Espagne les limites de l'occupation islamique. Il libère Cordoue et Séville occupées par les Maures depuis cinq siècles et y plante la Croix du Christ

Ferdinand naît vers 1198 d'Alphonse IX, roi de Léon,  et de Bérengère, fille du roi de Castille et sœur de Blanche de Castille. Ainsi, de par sa mère, il est cousin germain de Louis IX, roi de France, connu sous le nom de Saint Louis. Il reçoit de son père une sérieuse éducation chrétienne et chevaleresque.

A la mort du jeune roi Henri, héritier du trône de Castille, en 1217, sa mère le fait proclamer roi de Castille et couronner à Valladolid le 31 août 1217.

A 21 ans, en 1219, il épouse Béatrix de Souabe qui lui donnera 10 enfants.

Durant son règne, Ferdinand se soucie de lutter contre les hérésies et de faire perdre du terrain à l'Islam qui, depuis plusieurs siècles, asservit l'Espagne.

A la mort de son père et après bien des péripéties, il devient également roi de Léon, en septembre 1230. Peu à peu, il repousse vers l'extrême sud de l'Espagne les limites de l'occupation islamique par les prises successives de Cordoue, Murcie, Grenade et Séville. Ferdinand meurt à Séville le 30 mai 1252.

Le Pape Clément X le canonise le 4 février 1671.

A droite, en remontant la nef 

08 - Sainte Marie Madeleine , (4-80) Marie de Magdala dans les Évangiles est une Disciple de Jésus qui le suit jusqu'à ses derniers jours. Les quatre Évangiles la désignent comme le premier témoin de la Résurrection, chargée de prévenir les apôtres.

Myriam, Marie Madeleine surnommée familièrement "Miri" par sa sœur Marthe, naît à Antioche de Syrie vers l'an 4, d'un père syrien, Théophile, gouverneur local de la province, et d'Euchérie, une judéenne de la lignée royale de David.  

À Jérusalem, où ses parents s'installent, elle ne tarde pas à créer le scandale. À peine pubère elle se montre légère, elle mène une vie dissolue à Magdala, dans la propriété qu'elle a héritée de ses parents.

Mais les rencontres avec Jésus dont celle, provocatrice du Sermon sur la Montagne et certains évènements dramatiques, l'amènent à évoluer. C'est pour elle, qui écoute cachée derrière un muret, que Jésus dit la parabole de la brebis perdue.

Sa conversion intervient au terme de combats internes violents, tout à son image. Elle se précipite chez Simon, le pharisien où Jésus dîne. Elle essuie de ses cheveux les pleurs qu'elle verse sur ses pieds. Bouleversée, elle se réfugie à Nazareth auprès de la Vierge Marie.

À partir de ce moment, elle rejoint le groupe des femmes-disciples qui suivent épisodiquement la troupe apostolique et l'aide de leurs biens. Son caractère fougueux, mis jusqu'ici au service de la vie dissolue, se retourne au service de Jésus avec la même intensité : Elle connaît le dépouillement après la richesse. Elle meurt aux alentours de l'an 80 de notre ère, probablement à l'âge de 75 ans

09 - Sainte Thérèse d'Avila , (1515-1582) est une religieuse espagnole, réformatrice de l'Ordre du Carmel au XVIe siècle. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne.

Sainte Thérèse d'Ávila, née le 28 mars 1515 à Gotarrendura (Vieille-Castille) et morte dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 (*) à Alba de Tormes en Espagne, est une religieuse espagnole, réformatrice de l'Ordre du Carmel au XVIe siècle, sainte et docteur de l'Église. Profondément mystique, elle laisse des écrits sur son expérience spirituelle qui la font considérer comme une figure majeure de la spiritualité chrétienne.

La réforme qu'elle impulse dans l'Ordre du Carmel espagnol entraîne quelques années après sa mort la création d'une branche autonome au niveau de l'ordre : l'Ordre des Carmes déchaux. Cette nouvelle branche monastique s'étendra rapidement dans toute l'Europe puis le monde : le nombre des carmes réformés dépassera rapidement, et dépasse toujours, le nombre des carmes non réformés.

Thérèse est canonisée en 1622, sa fête liturgique est fixée le 15 octobre. Au XXe siècle elle est déclarée docteur de l'Église catholique ; elle est la première femme à obtenir ce titre. Si son influence spirituelle, associée à celle de saint Jean de la Croix, a été très forte au XVIIe siècle, de nos jours, elle reste une référence au-delà de sa famille monastique et même à l'extérieur de l’Église catholique.

(*15 octobre 1582 Naissance du calendrier grégorien. Le lendemain du jeudi 4 octobre 1582, les Romains se réveillèrent le vendredi... 15 octobre 1582. Cette nuit du 4 au 15 octobre 1582 avait été choisie par le pape Grégoire XIII pour l'entrée en application de sa réforme du calendrier julien, ainsi nommé d'après Jules César)

10 - Saint Louis , (1214-1270) 44ième roi de France, très pieux, souhaite conduire ses sujets vers le salut. Il se procure les reliques du Christ pour lesquelles il fait construire la Sainte Chapelle du palais à Paris afin d’y abriter la couronne d’épines et un morceau de la vraie croix, entre autres.

Louis IX, dit « le Prudhomme  », plus connu sous le nom de Saint Louis  depuis sa canonisation par l'Église catholique en 1297, est très probablement né à Poissy, le 25 avril 1214, et mort à Tunis le 25 août 1270.

Considéré comme un saint de son vivant, il est le 44e roi de France, pays sur lequel il règne pendant plus de 43 ans. Neuvième roi de France issu de la dynastie des Capétiens directs, il est le cinquième enfant et quatrième fils connu du roi Louis VIII, dit « Louis le Lion » et de la reine Blanche de Castille, de laquelle il reçoit une éducation très stricte et très pieuse durant toute son enfance.

Aîné des membres survivants de sa fratrie, il hérite de la couronne à la mort de son père, alors qu'il n'est âgé que de douze ans. Il est alors sacré le 29 novembre 1226 en la cathédrale de Reims, mais c'est la reine mère qui, conformément au testament de Louis VIII, exerce la régence du royaume jusqu'à la majorité du nouveau monarque.

Très pieux et souhaitant conduire ses sujets vers le Salut, Louis IX décide de punir le blasphème, les jeux d'argent, les prêts à intérêts et la prostitution ; il se procure des reliques du Christ pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle (La Sainte-Chapelle, dite aussi Sainte-Chapelle du Palais, est une chapelle palatiale édifiée sur l’île de la Cité, à Paris, à la demande de Saint Louis afin d’abriter la Couronne d’Épines, un morceau de la Vraie Croix, ainsi que diverses autres reliques de la Passion).

Il tente également de convertir de gré ou de force les Juifs de France. À cette fin, il finit par leur imposer diverses mesures, dont le port de la rouelle et le brûlement du Talmud.

Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie, puis confirmé à la suite d'une guérison qu'il considère comme miraculeuse,  Louis IX part se battre avec ses frères Robert d'Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d'Anjou, tout d'abord en Égypte lors de la septième croisade, puis en Tunisie lors de la huitième croisade, au cours de laquelle il meurt de la dysenterie.

Il est canonisé le 11 août 1297 sous le nom de Saint Louis de France par le pape Boniface VIII. Sa fête liturgique est fixée au jour anniversaire de sa mort, c'est-à-dire le 25 août

11 - Saint Joseph , (dates de naissance et de mort inconnues) est l’époux de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ. Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant. Epoux de la Vierge Marie, mère de Jésus-Christ.

Saint Joseph est un personnage du Nouveau Testament.  C'est un lointain descendant d'Abraham et du roi David. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Dès lors, il épouse Marie et, acceptant l'enfant, il devient le père nourricier de Jésus qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David.

Il est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d'accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l'archange Gabriel.

Il est indiqué qu'il est « charpentier », sans que l'on sache s'il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d'homme sage »

Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus est âgé de douze ans .

La tradition chrétienne en a déduit qu'il était mort avant que Jésus n'entre dans la vie publique.

Reconnu comme "saint" par l'ensemble de la tradition chrétienne, il est liturgiquement fêté le 19 mars dans certaines Églises, ou localement le 1er mai, en tant que saint patron des travailleurs manuels.

12 - Le Saint Curé d'Ars d'Ars , (1786-1859) de son nom Jean-Marie Vianney, d’ Ars-sur-Formans (Ain), réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat et prend soin des plus pauvres. Sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur.  On le voit célébrant une messe.

Né le 8 mai 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de cultivateurs, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents.

Il se confesse pour la première fois  au pied de la grande horloge, dans la salle commune de la maison natale, et non pas dans l’église du village, et il recevra en 1794, l’absolution d’un prêtre clandestin (en 1794, la Révolution fait rage dans le Lyonnais et les cloches se taisent).

Deux ans plus tard, il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. A 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu : « Je voudrais gagner des âmes au Bon Dieu », dira-t-il à sa mère, Marie Béluze. Mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.

Il commence à 20 ans à se préparer au sacerdoce auprès de l’abbé Balley, Curé d’Écully.

Il est obligé de devenir déserteur lorsqu’il est appelé à entrer dans l’armée pour aller combattre pendant la guerre en Espagne. Mais l’Abbé Balley saura l’aider pendant ces années d’épreuves. Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully.

En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Il restaure et embellit son église, fonde un orphelinat : "La Providence" et prend soin des plus pauvres.

Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Prêtre se consumant d’amour devant le Saint-Sacrement, tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859, après s’être livré jusqu’au bout de l’Amour. Sa pauvreté n’était pas feinte. Il savait qu’il mourrait un jour comme "prisonnier du confessionnal".

Béatifié le 8 janvier 1905, il est déclaré la même année, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l’univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.

A gauche, en descendant la nef 

13 - La Vierge à l'Enfant Jésus, (-21-+50 ? fin de vie terrestre à l’âge de 70 ans ?) est la mère de Jésus de Nazareth.

Marie, fille juive de Judée, est la mère de Jésus de Nazareth.

Marie naît à Nazareth, le 10 septembre de l'an -21 de notre ère, mais aucune date n'est confirmée.

Fille unique de Joachim, descendant de David et d'Anne, descendante d'Aaron, Marie est de "maison royale et sacerdotale"

À l'âge de quinze ans, elle est promise à Joseph, de Nazareth, de race royale comme elle.

Trois mois plus tard, elle est enceinte sous l'action de l'Esprit-Saint, de Jésus, son unique enfant. Cela précipite le mariage que Joseph avait retardé  à la suite de l'échange mutuel de chasteté.

Elle devient veuve à l'âge de 45 ans, et se consacre alors entièrement à Jésus qui commence sa Vie Publique. Elle en est le soutien et le refuge indéfectible durant les trois ans de son apostolat.

Après la terrible Passion qu'elle vit aux côtés de son Fils, et l'Ascension, elle se retire dans la solitude de la maison du Gethsémani en compagnie du seul apôtre Jean.

C'est là qu'elle se consacre à la consolidation de l'Eglise naissante et persécutée. C'est là aussi, laissant à Jean son Testament spirituel, qu’elle vit sa "mort",  suivie, quelques jours plus tard, de son Assomption glorieuse. La fin de sa vie terrestre a lieu à Jérusalem, Marie est âgée de 70 ans environ

14 - La Vierge de Notre Dame de Lourdes , telle qu’elle apparaît à Lourdes devant Bernadette Soubirous. Elle se présente comme étant l’Immaculée Conception.

En 1858, une jeune fille âgée de 14 ans nommée Bernadette Soubirous déclare avoir assisté à l’apparition d'une Dame qui se présente comme étant l'Immaculée Conception à Lourdes.

L’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Laurence, authentifie cette révélation et permet le culte de Notre-Dame en ces lieux.

Mgr Laurence publie un mandement par lequel il reconnait officiellement les apparitions de Lourdes : « Nous sommes convaincus que l'Apparition est surnaturelle et divine, et que, par conséquent, ce que Bernadette a vu, c'est la Très Sainte Vierge. »

La Vierge y est depuis lors honorée sous le vocable « Notre-Dame de Lourdes ».

15 - Saint Ambroise , (340-397) est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur d’hymnes chrétiens et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégorique.

Ambroise de Milan ou Aurelius Ambrosius ou saint Ambroise, Saint patron des apiculteurs, martyrologe romain né à Trèves vers 340 et mort en 397, est évêque de Milan de 374 à 397. Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident, avec saint Augustin, Jérôme de Stridon et saint Grégoire le Grand.

Habilement et avec force, il défend les droits de l'Église face aux Empereurs Valentinien Ier, Valentinien II et même Théodose le Grand, dont Milan est alors la capitale.

Il est connu en tant qu'écrivain et poète, quasi fondateur de l'hymnodie (chants d’hymnes) latine chrétienne et lecteur de Cicéron et des Pères grecs, dont il reprend les méthodes d'interprétation allégoriques.

Il est aussi l'un des protagonistes des débats contre l'arianisme (1).  C'est auprès de lui que Augustin d'Hippone (Saint Augustin) se convertit au christianisme.

(1)       Arianisme : Doctrine professée par Arius et ses disciples qui est fondée sur la négation de la divinité de Jésus

Il est honoré comme saint par l'Église orthodoxe et l'Église catholique qui le fêtent aujourd'hui le 7 décembre, fête de la translation de ses reliques. Au Moyen Âge, sa fête principale avait lieu soit le 4 avril, date de sa mort1, soit le 7 décembre, date de son ordination épiscopale

16 - Saint Augustin ,  (354-430) est le défenseur de l’orthodoxie chrétienne,  il écrit d’innombrables lettres et sermons contre les hérétiques de son temps et de nombreux traités de philosophie et de métaphysique.

Il nait en 354 à Tagaste dans la province romaine de Numidie (aujourd’hui Souk-Arhas en Algérie), d’une mère chrétienne et d’un père païen.

Son éducation est entièrement tournée vers l’étude et la foi chrétienne. À 16 ans, il part à Carthage pour y parfaire son éducation. Là, il délaisse la religion pour s’adonner à l’étude de la rhétorique.

En 375 il enseigne la rhétorique et l’éloquence à Carthage, puis à Milan, où il subit l’influence de l’éloquent évêque de la ville, saint Ambroise. C’est le début de sa conversion.

Il est soudainement frappé par la grâce dans un jardin de Milan,  Il abandonne alors le monde et se retire dans un monastère.

En 387 il est baptisé par saint Ambroise.

En 388 il retourne en Afrique du Nord, où il devient le défenseur de l’orthodoxie chrétienne, écrivant d’innombrables lettres et sermons contre les hérétiques de son temps et de nombreux traités de philosophie et de métaphysique.

En 395 Augustin est consacré évêque d’Hippone (aujourd’hui Annaba en Algérie), où il passe le reste de sa vie,  Il meurt, le 28 Août 430 à l’âge de 76 ans à Hippone assiégée par les Barbares.

Augustin est canonisé par acclamation populaire en 1298 et reconnu comme Docteur de l'Église la même année par le pape Boniface VIII.

17 - Saint Louis , (1214-1270) 44ième roi de France, très pieux, souhaite conduire ses sujets vers le salut. Il se procure les reliques du Christ pour lesquelles il fait construire la Sainte Chapelle du palais à Paris afin d’y abriter la couronne d’épines et un morceau de la vraie croix, entre autres.

Louis IX, dit « le Prudhomme  », plus connu sous le nom de Saint Louis  depuis sa canonisation par l'Église catholique en 1297, est très probablement né à Poissy, le 25 avril 1214, et mort à Tunis le 25 août 1270.

Considéré comme un saint de son vivant, il est le 44e roi de France, pays sur lequel il règne pendant plus de 43 ans. Neuvième roi de France issu de la dynastie des Capétiens directs, il est le cinquième enfant et quatrième fils connu du roi Louis VIII, dit « Louis le Lion » et de la reine Blanche de Castille, de laquelle il reçoit une éducation très stricte et très pieuse durant toute son enfance.

Aîné des membres survivants de sa fratrie, il hérite de la couronne à la mort de son père, alors qu'il n'est âgé que de douze ans. Il est alors sacré le 29 novembre 1226 en la cathédrale de Reims, mais c'est la reine mère qui, conformément au testament de Louis VIII, exerce la régence du royaume jusqu'à la majorité du nouveau monarque.

Très pieux et souhaitant conduire ses sujets vers le Salut, Louis IX décide de punir le blasphème, les jeux d'argent, les prêts à intérêts et la prostitution ; il se procure des reliques du Christ pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle (La Sainte-Chapelle, dite aussi Sainte-Chapelle du Palais, est une chapelle palatiale édifiée sur l’île de la Cité, à Paris, à la demande de Saint Louis afin d’abriter la Couronne d’Épines, un morceau de la Vraie Croix, ainsi que diverses autres reliques de la Passion).

Il tente également de convertir de gré ou de force les Juifs de France. À cette fin, il finit par leur imposer diverses mesures, dont le port de la rouelle et le brûlement du Talmud.

Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie, puis confirmé à la suite d'une guérison qu'il considère comme miraculeuse,  Louis IX part se battre avec ses frères Robert d'Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d'Anjou, tout d'abord en Égypte lors de la septième croisade, puis en Tunisie lors de la huitième croisade, au cours de laquelle il meurt de la dysenterie.

Il est canonisé le 11 août 1297 sous le nom de Saint Louis de France par le pape Boniface VIII. Sa fête liturgique est fixée au jour anniversaire de sa mort, c'est-à-dire le 25 août.

Au-dessus de la porte principale 

18 - Saint Henri , (973-1024)  roi d’Allemagne et empereur du saint empire germanique, fait preuve d’une grande piété (on le surnomme de son vivant Henri le Pieux). Il tient un rôle déterminant dans la réforme de l’église.

Né en 973, Henri duc de Bavière devient roi d'Allemagne en 1002.

Il est couronné empereur à Rome en 1014, donc (c'était le titre) chef du saint empire germanique !

Avec son épouse Cunégonde, demeurés sans enfants, ils se consacrent tout entier aux devoirs de leur charge impériale.

Entre les campagnes guerrières qu'il doit mener périodiquement contre des vassaux turbulents, l'empereur Henri s'intéresse de près à la vie et à la réforme de l'Église, participant au synode et nommant des évêques intègres.

Pour cette activité délicate qui demande beaucoup de discernement, Henri veille à recourir aux conseils d'hommes de Dieu, tels que l'Abbé Odilon de Cluny .

Parmi toutes les églises de son royaume, l'empereur Henri affectionne particulièrement la cathédrale de Bamberg où il est enseveli à sa mort le 13 juillet 1024.

En raison de sa piété (on le surnomme de son vivant Henri « le Pieux » et même « le Saint), et de son rôle déterminant dans la réforme de l’Église, il est canonisé en 1146 par Eugène III, il est d’ailleurs le seul empereur germanique à l’avoir été. L’Église célèbre la fête de saint Henri le 13 juillet.

Au-dessus de la porte d’entrée de gauche 

19 - Saint François d'Assise , révèle la force de l’Evangile et donne espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés, par son sens de l’humain et sa passion pour le Christ

François d’Assise est né en 1182. Sa mère veut l’appeler Jean mais son père, de retour d’un voyage en France lui donne le nom de François.

Sa notoriété, de son vivant même, lui fait perdre son nom de famille, « Bernardone ». Il devient François d’Assise, donnant ainsi un renom à la ville de l’Italie centrale qui l’avait vu naître.

François d’Assise a révélé la force de l’Evangile. Il a donné espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés par son sens de l’humain et sa passion pour le Christ.

En 1223, François, qui se trouve au couvent de Greccio, près d'Assise, au moment de Noël, a l'idée de la première crèche.

Il meurt le 3 octobre 1226.

Le pape Grégoire IX l'a canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979. Il inspire aussi les non-violents

19 - Saint François d'Assise , révèle la force de l’Evangile et donne espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés, par son sens de l’humain et sa passion pour le Christ

François d’Assise est né en 1182. Sa mère veut l’appeler Jean mais son père, de retour d’un voyage en France lui donne le nom de François.

Sa notoriété, de son vivant même, lui fait perdre son nom de famille, « Bernardone ». Il devient François d’Assise, donnant ainsi un renom à la ville de l’Italie centrale qui l’avait vu naître.

François d’Assise a révélé la force de l’Evangile. Il a donné espoir aux pauvres, aux exclus, aux mal aimés par son sens de l’humain et sa passion pour le Christ.

En 1223, François, qui se trouve au couvent de Greccio, près d'Assise, au moment de Noël, a l'idée de la première crèche.

Il meurt le 3 octobre 1226.

Le pape Grégoire IX l'a canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979. Il inspire aussi les non-violents

A gauche, en remontant l’allée latérale 

20 - Le Sacré Coeur de Jésus et le Coeur Immacullé de Marie , nous parlent de leur amour infini pour chaque homme, chaque famille.

De nos jours, l'humanité a plus que jamais besoin de la bonté, de la charité et de la miséricorde divine.

Nous y participons par la consécration aux Cœurs de Jésus et de Marie et par la vie qui en résulte.

L'image des deux Cœurs nous parle de leur amour infini pour l'Homme, pour chaque paroisse, pour chaque famille, pour chaque individu.

21 - Le Vitrail de Notre Dame de Lourdes , Vitrail qui éclaire cette grotte, réplique exacte de la grotte originale.

La grotte de notre Dame de Lourdes est la réplique de la grotte originale.L’endroit est éclairé par un hublot vert et jaune de forme ronde, encastré dans la pierre, répandant une lumière diffuse dans toutes les directions.

Une parcelle du Rocher des Apparitions à Lourdes a été donnée à la commune en 1898 (lien avec le miracle de la guérison d’Elisa Seisson en 1882 ?, dixième miracle reconnu par l’Église en 1912 ). et incrustée dans la grotte de Rognonas. Une plaque commémorative rappelle l’événement.

22 - La crusifixion , représente le crucifiement de Jésus, considéré par les chrétiens comme le Christ

Le dos ensanglanté, portant sa croix Jésus gravit la colline de Golgotha.Arrivé sur la place prévue pour l’exécution, ses mains et ses pieds sont cloués sur le bois, sous la chaleur du soleil frappant sa tête couronnée d’épines.Quelques-uns de ses proches sont présents, dont sa mère, Marie, l'apôtre Jean et Marie de Magdala (Marie Madeleine).

23 - Le Sacré Coeur , est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le fils de Dieu a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes.

Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Église catholique romaine mais aussi, quoique à moindre échelle, dans l'Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ.

La solennité du Sacré-Cœur a été instituée par le pape Clément XIII en 1765 et étendue à toute l'Église catholique romaine par le pape Pie IX en 1856.

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