Bienvenue à Rognonas

01 CROIX DU MAS DU PRÉ

Croix de chemin

Croix en fer sur obélisque quadrangulaire

(Angle Route des Palunettes-D77)

Inscription :

DIEU TE REGARDE PECHEUR ET TU NI PENSES PAS

Fait le 18 septembre 1811

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix, qui limitait l’entrée et la sortie du village, fût érigée en 1811 pour mener prières publiques afin d’attirer la bénédiction divine sur les travaux des champs et, par là même, garantir la prospérité de la population.

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension) les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix.

Jusqu’en 1970, lors des funérailles d’une personne qui avait résidé alentour, le cortège, avec le prêtre à sa tête, se formait en ce lieu pour se rendre à l’église.

02 CROIX DU MAS DE BELLY

Croix de chemin

Croix en fer sur obélisque quadrangulaire

Route du Mas de Belly

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix d’origine inconnue fût érigée à la croisée de 2 routes pour mener prières publiques afin d’attirer la bénédiction divine sur les travaux des champs et, par là même, garantir la prospérité de la population.

Elle est ornée d’un lion, d’un aigle et d’un bœuf.

Le lion évoque une lumière d’en Haut, en relation avec sa crinière flamboyante,

Ailes déployées, l’aigle est un oiseau qui protège sa progéniture, métaphore de la protection accordée par Dieu au peuple d’Israël,

Le bœuf est l’image de la force dans les voies et les actions de Dieu envers les hommes.

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension) les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix.

Jusqu’en 1970, lors des funérailles d’une personne qui avait résidé alentour, le cortège, avec le prêtre à sa tête, se formait en ce lieu pour se rendre à l’église.

03 CROIX DE ST ÉLOI

Croix de chemin

Croix en fer sur colonne

Rue Croix de St Éloi

Inscription :

ELEVEE EN MEMOIRE DE LA COMMERATION RECUE EN JUILLET 1810

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix fût érigée en 1560 en l’honneur de St Eloi  sur une terre appartenant à une famille Rognonaise.

St Eloi, (588/660), protecteur des chevaux, fût trésorier du roi Dagobert Ier avant d’être élu évêque de Noyon en 641. En l’an 621, au cours de l’une de ses missions, il aurait fait un arrêt à Rognonas avant de poursuivre sa route vers Marseille et serait devenu, ainsi, très populaire parmi les villageois.

Des interventions miraculeuses du Saint sauvèrent nombre de chevaux victimes d’épidémies, notamment en 1810 et en 1856, durant les processions menées autour de la croix avec les animaux.

En reconnaissance, la croix fût restaurée en 1860 et déplacée vers son emplacement actuel. Des épis de blé sont accrochés sur la croix, la veille de la fête qui a lieu chaque année en l’honneur de St Eloi. Selon la légende, les grains de blé restent intacts toute l’année, et, certaines  années, du blé pousse au pied de la croix. 

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension) les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix.

Jusqu’en 1970, lors des funérailles d’une personne qui avait résidé alentour, le cortège, avec le prêtre à sa tête, se formait en ce lieu pour se rendre à l’église.

04 CROIX DES ECOLES

ou CROIX DES BOHEMIEN ou CROIX DE RICHARD (un ancien maire)

Croix de chemin

Croix en fer sur obélisque quadrangulaire

Centre village

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix  d’origine inconnue (XIXe siècle ?) fût érigée entre l’église et l’école pour mener prières publiques et processions afin d’attirer sur les cultures et les villageois la bénédiction du ciel.

Elle était un lieu de halte et de rencontre pour les gens du voyage qui se désaltéraient et priaient, avant de reprendre leur route, d’où le nom de croix des Bohémiens.

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension)  les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix.

Jusqu’en 1970, lors des funérailles d’une personne qui avait résidé alentour, le cortège, avec le prêtre à sa tête, se formait en ce lieu pour se rendre à l’église.

05 CROIX DE SAINT JEAN

Croix de chemin

Croix en fer sur colonne

Chemin Saint Jean

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix fût érigée au XVIIIe siècle (date non précise) en l’honneur de Saint Jean en signe de foi et de ferveur.

Saint Jean désigne de nombreux saints des différentes Églises chrétiennes.

Les plus connus sont Saint Jean Baptiste (1er siècle), Saint Jean l’évangéliste (1er siècle) et Saint Jean l’apôtre (1er siècle).

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension) les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix.

Jusqu’en 1970, lors des funérailles d’une personne qui avait résidé alentour, le cortège, avec le prêtre à sa tête, se formait en ce lieu pour se rendre à l’église.

06 CROIX DES PATYS

Ou CROIX DE SAINT MARC

Croix de chemin

Croix en fer sur colonne

Chemin de Langlade

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix fût érigée au XVIIIe siècle (elle figure aux archives paroissiales de 1791) en l’honneur de St Marc, en signe de foi et de ferveur.

Creusée dans le socle de cette croix, on découvre une cupule, curiosité assez rare, qui devait contenir de l’eau bénite et abriter un petit rameau de buis pour l’aspersion des passants lors des processions.

Né 3 ans après Jésus Christ, Saint Marc fût l’un des premiers convertis au christianisme et devînt le disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul.

Selon la légende, il aurait été l’un des intendants qui servirent Jésus Christ lors du premier miracle de la transformation de l'eau en vin et l’auteur de nombreuses conversions au christianisme.

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension) les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix.

Jusqu’en 1970, lors des funérailles d’une personne qui avait résidé alentour, le cortège, avec le prêtre à sa tête, se formait en ce lieu pour se rendre à l’église.

07 CROIX DES PALUNETTES

GRAVESON / ROGNONAS SUR PROPRIETE PRIVEE

Croix de chemin

Croix en fer sur socle en pierre

Route des Palunettes à Graveson

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix portant à l’origine le nom de « Croix de Sire Jourdan) », était déjà citée fin XVIe siècle.

Elle fût réhabilitée au  XXe siècle, après la grande guerre 1914/1918 par la famille Brun, dont tous les membres étaient revenus du conflit sains et saufs.

Elle porte l’inscription suivante :

« LES FAMILLES BRUN DEURRIEU-EP BRUN

EN RECONNAISSANCE DES GUERRES 14/18 39/40 »

C’est un édifice simple : un socle cubique massif sur lequel repose une grande croix en fer forgé.

Cette croix fait face à la pointe du terrain sur laquelle elle est implantée.

Sur un large soubassement en dalles calcaires se trouve un socle carré en pierre, restauré au ciment dans les années 1950.

L’inscription a été reproduite sur une plaque de marbre lors de la restauration.

La croix originale en fer, décorée d’un épi de blé a disparu, et a été remplacée par une autre croix en fer, plus sobre.

08 ORATOIRE DE SAINT ROCH

Petit monument en pierre dédié à St Roch

Avenue De Lattre de Tassigny

Saint Roch (1295/1327) était le saint protecteur invoqué lors des épidémies de peste et maladies contagieuses.

Il devint également, à partir du XVIIIe siècle, un protecteur agraire.

Saint Roch est généralement représenté avec son chien, inséparable compagnon qui le nourrît et le soigna alors qu’il était victime de la peste.

L’oratoire, surmonté d’une simple croix, est situé au sud de la Mairie, sur la place de l’un des 2 ancien poids publics. Il a été construit en Août 1998 en l’honneur de Saint Roch à qui un hommage est rendu chaque année le dimanche suivant le 16 août (date de sa mort)

09 CROIX DE JUBILE

Croix en fer sur obélisque quadrangulaire surmontée d’un Christ

Avenue De Lattre de Tassigny

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Cette croix fût érigée le 28 avril 1851 en l’honneur de la proclamation du  jubilé (la joie) pour toute l’année. A partir de l’an 1300, les papes instituèrent une année sainte, consacrée à Dieu, au cours de laquelle les chrétiens pouvaient obtenir la remise de toute peine liée à leurs pêchés : Pas de semailles, pas de récoltes, remises des dettes et des biens aliénés, libérations des esclaves.  C’était l’année d’un nouveau départ, c’était la joie de la libération, un jubilé.

L’année sainte se concluait par l’érection d’une croix, la croix de Jubilé.

Lors des rogations, (jeûne institué pendant les 3 jours qui précèdent l’ascension) les processions des fidèles marquaient une pause devant la croix. Jusqu’en 1970, lors de funérailles, de la maison du défunt à l'église paroissiale, le convoi funéraire s'y arrêtait  et l'on récitait les prières appropriées.

10 CROIX DE MISSION

Croix en fer sur colonne surmontée d’un christ

Première section du cimetière

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Après l’édit de Nantes (1598), qui mit un terme aux guerres de religion, débutèrent les missions destinées à ranimer la ferveur du catholicisme.

Cette croix fût érigée le 21 décembre 1913 en l’honneur de la grande mission prêchée du 30 novembre au 25 décembre 1913.

Durant cette période de prêche fût distribuée une image commémorative sur laquelle étaient inscrites certaines résolutions :

Fidélité à la prière, assistance aux offices, dévotion.

Sur la colonne, bien qu’en partie effritée, des inscriptions sont encore visibles : 

• Au sud : Seigneur, j’ai confiance en Vous
• Au nord : Vous êtes la résurrection et la vie
• A l’ouest : Seigneur j’espère en Vous
• A l’est : Seigneur je croix en vous

Ce monument s’élève au bout de l’allée principale du cimetière ancien et veille sur nos défunts.

11 CROIX EN BOIS DE L’OSSUAIRE

Croix en bois implantée sur l’ossuaire collectif

Première partie du cimetière actuel

Symbole religieux, la croix témoigne des racines de la culture chrétienne.

Le cimetière est divisé en 3 parties, créées au fur et à mesure des besoins de la commune.

Cette croix en bois datant de 1721, qui se trouvait devant le jardin de la Vierge (ancien cimetière) fût déplacée le 8 décembre 1912, au cours d’une cérémonie religieuse émouvante et fervente, et implantée devant la fosse commune de l’actuel cimetière (première partie du cimetière) créé en 1860. Cette fosse renferme, depuis le 3 janvier 1874, les ossements des 2 précédents cimetières, le cimetière primitif qui était situé depuis des temps très anciens près de l’église, puis le cimetière situé au jardin de la Vierge.

La croix, usée par le temps, a, depuis, été remplacée par une autre croix similaire. Elle veille sur les restes de nos aïeux. Sur le socle en pierre figurait une citation en latin, aujourd’hui complètement effacée :

hoc salutis nostrae signum vetustate collapsum restauravit populus rognassensi an MDCCLXXI

Ce qui pourrait se traduire ainsi : Ce salut à notre croix qui tombait en ruines, restaurée par la population Rognonaise en 1771.

13 CROIX EN FER du Cimetière

Croix en fer sur obélisque quadrangulaire

Troisième partie du cimetière actuel

Le cimetière actuel est divisé en 3 parties, créées au fur et à mesure des besoins de la commune.

Cette croix, originaire du XX° siècle, bénie le 2/11/1997, qui veille sur nos défunts, a été implantée en plein centre du cimetière actuel (troisième partie).

Une citation en provençal de Roumanille, écrivain d’expression provençale, dédiée à nos chers disparus, figure sur son socle :

14 CROIX EN PIERRE

MONUMENT AUX MORTS    

Croix de guerre 1914/1918

Croix de pierre sur obélisque

Première partie du cimetière  actuel

Le cimetière est divisé en 3 parties, créées au fur et à mesure des besoins de la commune.

Cet édifice, premier monument commémoratif de la guerre 1914/1918, fût construit en mars 1919, en mémoire des enfants de Rognonas morts pour la France.

La bénédiction du mausolée, élevé par souscription publique. eût lieu le 3 août 1919 en présence d’une foule nombreuse et émue portant d’innombrables couronnes et bouquets de fleurs qui couvrirent l’édifice.

La croix de guerre garnie de lauriers porte l’inscription suivante :

« A la mémoire glorieuse des enfants de Rognonas morts pour la France Guerre de 1914 à 1918 »

15 CROIX DU CLOCHER

Le clocher de l’église Saint Pierre de notre village est surmonté d’une croix en fer forgé.

Symbole universel de la chrétienté,  la croix souligne l’identité du bâtiment et son inscription au centre de la cité. Elle est depuis longtemps la seule signature que les humbles sachent faire.

Les croix de clocher ont toutes en commun un cercle dans le croisillon.

Dans celui de l’église Saint Pierre s'inscrit un cœur.

LE PRESBYTÈRE

La construction du presbytère a été financée par la paroisse. Il est aujourd’hui la propriété de la commune.

Comme l’étymologie le rappelle, le presbytère est généralement la maison du prêtre.

Jouxtant l’église paroissiale, il était devenu vétuste et délabré. Il a été remplacé en 1873 par un nouveau bâtiment de belle facture d’époque.

On y accède par une courette dallée présentant des pavés contrastants en forme de croix.

Le dernier prêtre ayant exercé à demeure à Rognonas, le père François Esposito, y a vécu de 1998 à 2011.

Depuis décembre 2016, des sœurs de l’Annonciation y habitent.

Les murs extérieurs ont été restaurés comme l’église Saint-Pierre, en 2024.